RENFORCER L'ACTION CLIMATIQUE EN AFRIQUE : LE ROLE CRUCIAL DE L'UCESA
Lundi 03 Juin 2024
Ce lundi 03 juin 2024 le Conseil Économique Social Environnemental et Culturel (CESEC), présidé par le Docteur Eugène AKA AOUÉLÉ a accueilli la seconde journée des travaux de l’Union des Conseils Économiques et Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCESA). Entamée le 31 mai 2024, la rencontre de ce jour a été consacré à l'atelier de présentation d'une série de plaidoyers-pays présentés par le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Maroc, l'évènement a mis en lumière la nécessité d'adopter des stratégies climatiques innovantes et résilientes.
L'objectif principal de ces travaux engage l'ensemble des acteurs gouvernementaux et socio-économiques à reconsidérer les approches traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. En promouvant une intégration plus étroite des besoins réels des populations dans l'élaboration des contributions déterminées nationales (CDN) et des stratégies d'adaptation,
l'UCESA cherche à marquer une avancée significative dans la résilience du continent face aux enjeux climatiques actuels et futurs.
Au cours de cette deuxième étape des assises de l'UCESA, le Docteur Eugène AKA AOUÉLÉ a relevé que le "CESEC pour sa part continuera à apporter sa contribution en proposant ses avis et ses réflexions à l'exécutif et au parlement afin de relever ces défis". Cependant, la mise en œuvre de stratégies d'adaptation efficaces nécessite une participation citoyenne active et une prise de conscience généralisée. Le succès de telles initiatives repose sur une synergie entre les politiques gouvernementales, les contributions des institutions telles que l'UCESA, et l'engagement des communautés à tous les niveaux.
Selon la Banque Mondiale, sept des dix pays les plus affectés par le changement climatique se situent en Afrique, une réalité alarmante qui souligne l'urgence d'agir. Et les populations africaines sont déjà significativement impactées, conscientes des causes et conséquences, et expriment une inquiétude profonde quant à leur
avenir. Cependant, une volonté citoyenne de contribuer à la lutte contre le changement climatique se manifeste, appuyant les initiatives telles que celles de l'UCESA.
À l'exemple de la Côte d'Ivoire, où le changement climatique menace de réduire 17% du PIB d'ici 25 ans, la situation souligne la gravité des impacts possibles. Des facteurs clés tels que la déforestation, la dégradation des terres et l'orpaillage illustrent les défis complexes auxquels les pays doivent faire face. Ces plaidoyers-pays, en s'appuyant sur des analyses précises, visent à encourager une mobilisation plus large et une action climatique concrète à travers l'Afrique.
Les actions de l'UCESA, en particulier lors de cette rencontre significative, illustrent un pivot vers une gouvernance climatique inclusive et innovante. En s'appuyant sur les plaidoyers-pays et une volonté de renforcer la participation citoyenne dans la lutte contre le changement climatique, il est possible de jeter les bases d'un avenir plus durable pour l'Afrique. La tâche est immense, mais avec des initiatives concertées et un engagement commun, le continent peut s'orienter vers un avenir résilient face aux défis climatiques.
La prochaine Assemblée générale de l'UCESA se tiendra en octobre prochain à Brazzaville.
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