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L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU CŒUR DES RÉFLEXIONS DU CESEC

Mardi 11 Novembre 2025

Dans le cadre de la deuxième session de l’année 2025, le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), présidé par le Dr Eugène AKA AOUÉLÉ, a tenu, mardi 11 novembre 2025, sa deuxième conférence, avec pour invitée Mme Nazimata SANGARÉ, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Ces rencontres constituent des espaces privilégiés d’échanges et de réflexion autour de thématiques majeures dont la pertinence et la portée exigent l’expertise de personnalités de haut niveau. À travers ces tribunes, le CESEC entend favoriser un débat constructif en vue de l’élaboration collective de propositions utiles à la Nation, résolument ancrées dans les dynamiques contemporaines.

La conférence du jour portait sur le thème :

« Les droits de l’homme à l’ère de l’intelligence artificielle ».

En ouvrant les travaux, le Dr Eugène AKA AOUÉLÉ a salué la tenue de cette rencontre, estimant qu’elle intervient à un moment où l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme l’une des plus grandes révolutions technologiques de notre temps.

Il a souligné que cette thématique s’inscrit pleinement dans les préoccupations du CESEC, au regard des nombreuses questions éthiques, sociales et juridiques soulevées par l’essor de l’IA.

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle n’est plus une fiction : elle s’intègre à nos administrations, hôpitaux, écoles, entreprises et foyers. Si elle ouvre d’immenses perspectives, elle suscite également de nouveaux défis pour la protection et la promotion des droits humains. En effet, l’IA met à l’épreuve des principes fondamentaux tels que la dignité, l’égalité, la liberté, la responsabilité et la justice.

À travers cette communication, le CNDH a souhaité réaffirmer la place centrale de l’humain dans cette ère numérique, afin que le progrès technologique demeure au service de la dignité humaine, et non l’inverse.

Au terme de la rencontre, le CESEC, fidèle à sa mission consultative, a réaffirmé sa volonté de collaborer étroitement avec le CNDH pour contribuer à l’élaboration de normes adaptées au contexte ivoirien, tout en s’inspirant des bonnes pratiques internationales

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